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Je porte essentiellement trois chapeaux (je suis une slasheuse comme disent les français, je préfère le terme "polypraticienne" qui réfère à une étymologie que j'apprécie beaucoup car c'est ce que je souhaite transmettre : la polyvalence est une autonomie, un pouvoir d'agir. Explications sur ce site.

 

Any la prof :

 

J'enseigne la sociologie au Collège de Maisonneuve depuis 2002 sans cesser d'en être passionnée!

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Depuis encore plus longtemps (depuis mes études de maîtrise et de doctorat en sociologie (spécialisation en sociologie du suicide et de la psychanalyse 1998-2004), je me forme à diverses approches de la relation d'aide et suis en recherche et développement de ma propre approche. En 2017, j'ai choisis de construire de nouvelles routes pour rencontrer mes valeurs, utiliser mes atouts et faire davantage ce que j'aime le plus au monde et pour lequel j'ai le plus à offrir : aider. L'accompagnement, la présence et l'écoute sans frontières sont bel et bien des qualités fondamentales pour aider vraiment. 

 

En 2022, je considère que j'ai le devoir, à l'intérieur même de mon enseignement de la sociologie, d'aider les étudiant.e.s au delà de la simple transmission de matière. Comprendre le monde correspond en grande partie à se comprendre soi-même et le taux de détresse à notre époque ne doit pas être considéré séparément de tout travail institutionnel que ce soit : ici l'éducation de la jeunesse par un système qui se prétend égalitaire et "adapté au marché du travail", éducation qui est à prendre au sérieux à toute époque d’ailleurs. Voici un lien pour mon mémoire de maîtrise sur ces sujets.  Je vous invite notamment à lire particulièrement les pages 50 à 70, où vous pourrez voir les bases philosophiques de ma pensée en termes de conscience humaine et de souffrance psychique en lien avec les crises sociétales, et l'importance de l'art et de l'imaginaire comme remèdes aux difficultés de l'existence à notre époque. Ne manquez pas non plus la conclusion du mémoire qui commence à la page 158 (attardez-vous aux propos qui commencent au milieu de la page 162 notamment...). Certes un texte universitaire comme celui-ci pourra paraître indigeste à certains (il ne s'agit pas de vulgarisation scientifique), mais je peux vous assurer qu'après 15 années d'enseignement au collégial, ma capacité de "transmission de la matière" pour divers publics est à point.

 

Par ailleurs, enseigner désormais à temps partiel au collégial m'apporte beaucoup plus de joie dans ma relation avec les étudiants, car j'ai, pour chacun d'eux, plus de temps et d'énergie, de même que pour préparer des cours plus sensibles à leur accueil et adapter ma pédagogie aux aléas de leur expérience. Car j'ai la ferme conviction que la joie est la clé de la réussite de toute activité qui demande un effort non-négligeable : de l'intériorisation des connaissances à la thérapie, des relations réussies à l'exercice d'un métier passionnant. Surtout à notre époque un peu triste, souvent souffrante, voire enrageante où les jeunes comme les moins jeunes sont confrontés à des normes sociales qui changent à une rapidité parfois déconcertante.

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Dans ce contexte, voici ce que j'appellerais mes "fondamentaux" :

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Distinguer ce qui vient de soi, de l'autre et du monde ; Se libérer des rigidités sociales et psychiques ; Apprendre à reconnaître ses propres besoins et limites ; Distinguer désirs et demandes / fantasmes et attentes ; Combattre le fatalisme ou les insatisfactions constantes ; Comprendre son propre fonctionnement et reprendre confiance en soi ; Agir au lieu de réagir ; Repousser lentement et doucement ses propres limites ; Stimuler, soutenir l’artiste intérieur : artisan de sa propre vie et de son rapport au monde.

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Ce que j'offre comme accompagnement est loin de l'ésotérisme comme du spiritualisme et est basé sur une solide formation universitaire, scientifique et professionnelle.

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Any l'intervenante, thérapeute, accompagnatrice :

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Ayant moi-même réalisé une thérapie très approfondie de déconstruction et de reconstruction intérieure avec "le psychologue et psychanalyste Nicolas Lévesque, j'ai le désir sincère et la capacité de transmettre ce que j'ai appris pour rester en santé mentale, entretenir des relations sociales satisfaisantes et nourrissantes et se construire une vie où il fait bon vivre quoiqu'il arrive. Mon travail a été tel que je sais identifier à l'instant même tout ce qui se passe en moi (physique, émotionnel, psychique, interpersonnel), et je peux l'enseigner.

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Je suis diplômée en "présence attentive" depuis 2022, ayant fait partie de la toute première cohorte du programme de deuxième cycle dans ce domaine à l'UQAM depuis 2019, sur lequel vous trouverez un peu plus d'informations ici. Concernant la méditation et la pleine conscience, c'est ici.  

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J'achève maintenant (2021-2023) de suivre le programme de seconde cycle en pratique participative en intervention psychosociale de L'UQTR.

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En 2023, je ferai partie de l'association RITMA, reconnue par la plupart des assureurs, et pourrai offrir des reçus en relation d'aide en tant que naturothérapeute.

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À la lumière des lignes précédentes, mon statut professionnel en relation d'aide n'est certainement pas commun. Ni psychologue, ni psychothérapeute, ni psychanalyste, j'appartiens à une catégorie peu institutionnalisée : ni les "psychosociologues", ni les "praticien.ne.s en relation d'aide" n'ont d'ordre professionnel et peu d'universités dans le monde offrent un programme unifié de "psychosociologie". De plus, la sociologie clinique est très peu connue au Québec. Ainsi, se dire psychosociologue ou sociologue thérapeute, ici comme ailleurs, relève d'un certain flou académique. À ce titre, voici un article fort intéressant, écrit en France (où la psychosociologie jouit d'une meilleure reconnaissance) qui distingue la psychologie sociale de la psychosociologie (et qui s'attarde davantage sur cette dernière), en posant des questions fondamentales pour la pratique de la psychosociologie telle que je la conçois.

 

Je vous invite également à consulter ce lien, celui-ci et celui-là. Par ailleurs, j'ai constaté en surfant sur internet que la plupart de ceux qui se disent "psychosociologues" au Québec n'ont souvent qu'un baccalauréat, et aussi qu'ils se disent souvent "coachs de vie".

 

Pour ma part, je ne me reconnais ni dans la formation de premier cycle en "psychosociologie", très tournée sur le marché du travail, les organisations et institutions (comment être un bon travailleur, comment bien performer dans la société, etc..), ni dans l'étiquette "coach de vie", plutôt semblable dans ses objectifs. Si on pouvait me donner l'étiquette de coach, ce serait tout au plus celle de "coach relationnel", plus rare.

 

Pour un accompagnement individuel, de couple, de famille ou de groupe, c'est ici.

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Any la thérapeute du corps :

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Aussi, j'ai découvert une approche de la détente et du relâchement musculaire qui m'a séduite au point où j'ai décidé d'en suivre la formation en 2017, il s'agit de l'approche Trager inventée par le Docteur Milton Trager, qui la qualifiait d'intégration "psychophysique" (rééducation du mouvement et allègement des systèmes nerveux et psychique). Cette approche, qui inclut une gamme de mouvements corporels appelés mentastiques, procure un soulagement et un bien-être exceptionnels. Plus d'informations ici.

 

Concernant les douleurs, la myofascialogie est ce qu'il y a de plus soulageant.

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Pour mes soins corporels, c'est ici.

Un peu plus sur moi

 

Trêve d’orgueil, voici le moment où je ferai preuve d'humilité. Il est connu que tout bon thérapeute doit d'abord avoir fait sa propre thérapie. Un psychanalyste, par exemple, doit avoir fait au moins quelques années consécutives, à raisons de trois séances par semaine en analyse avant de pouvoir obtenir un droit de pratiquer. J'ai commencé ma propre psychothérapie un peu tardivement, soit 5 ans après le suicide de mon frère cadet, Francis Guay, qui s'est pendu dans son garde-robe le 1er avril 2000, oui, le 1er avril 2000 (un petit comique), à l'âge de 24 ans. Je l'ai commencée à 32 ans, cette psychanalyse, même pas tant parce que je croyais (à ce moment là) avoir des « problèmes psychologiques », mais bien pour tenter de comprendre mon frère, comprendre aussi mon sentiment de culpabilité en lien avec sa mort volontaire et pour améliorer le déroulement de mon deuil, éviter que ma peine ne dégénère en névrose et de détruire toutes les relations significatives que je vivais.

 

J'ai donc mis cinq ans après cette immense - et impossible - perte dans ma vie - mon seul et unique frérot - pour me décider à entreprendre cette importante démarche. Pourquoi si longtemps ? L'orgueil. Inconscient. Mes études doctorales en sociologie, mes lectures assidues en psychanalyse et des cours très instructifs en sociologie de la psychanalyse notamment (avec le professeur Olivier Clain) à l'Université Laval m'avaient fait développer la prétention de croire que je n'avais pas besoin d'aide extérieure, ayant acquis, me disais-je à l'époque, les outils intellectuels et scientifiques pour m'analyser moi-même. De plus, étant bien entourée, j'avais, me semblait-il, les ressources sociales et le soutien affectif pour ne pas sombrer dans une dépression profonde malgré ma peine inouïe.

 

Cinq années donc, pendant lesquelles je devais, en plus de (tenter de) faire mon deuil, trouver du travail (car mon doctorat sur le suicide n'était - finalement - pas subventionné en raison de coupures au début des années 2000 dans les budgets du CRSH et du FQRSC), et donc commencer à enseigner au collégial, tout en faisant le deuil également d'une carrière en enseignement universitaire. À certaines sessions, d'ailleurs, j'enseignais dans deux villes différentes à la fois, le tout mêlé d'un deuil amoureux, de problèmes digestifs et de douleurs au dos plutôt intenses. Disons que ces 5 années de grands bouleversements, sans aide véritable, m'ont laissée, à la fin, en toute petite boule, à court d'énergie pour garder la tête hors de l'eau. Même si j'étais dans le déni total de ce besoin de soutien psychologique (me croyant si forte), les symptômes étaient apparus au delà de ma capacité à les nier : incapacité à régler mes problèmes de dos et de digestion malgré tous les exercices que divers praticiens me conseillaient et malgré tous mes changements alimentaires ; chicanes répétitives avec mes amis les plus chers, mon amoureux et ma famille ; hyperactivité excessive, ruptures, anxiété de plus en plus dérangeante, addictions et dépendances diverses, boulimie !

 

Bref, rien n'allait plus.

 

Il était temps pour moi de faire cette importante démarche psychologique, mais pour autant, la raison "officielle" (et orgueilleuse) de mon entrée en psychanalyse, dont je maintiens tout de même, mais plus humblement aujourd'hui, l'importance philosophique, était que cette démarche me semblait, depuis mes études universitaires, le premier pas vers « un monde meilleur » et donc, vers moins de suicides et de souffrance sur terre. C'est d'ailleurs toujours ma conviction profonde aujourd'hui que, si chacun faisait cette démarche pour lui-même, le monde irait bien mieux ! Car pour faire un monde (heureux et en santé), il faut d'abord et avant tout, des individus (heureux et en santé).

 

Oui, aujourd'hui, j'admets volontiers que cette démarche psychologique m'a probablement sauvé la vie. Mes transformations intérieures rayonnent sur mon entourage, pour qui j'avais toujours été une confidente privilégiée, mais pour qui, néanmoins,  "je ne suis plus la même" en terme de joie de vivre et d'énergie positive.  J'ai compris à quel point la santé psychique est à la base même de la santé globale. Si vous voulez une thérapeute qui a vraiment connue la souffrance et ne l"a pas seulement étudiée mais qui a vaincu ses excès, vous êtes au bon endroit !

 

Personne n'est parfait (et le monde dans lequel on vit l'est encore moins!), mais chacun est l'artisan de son propre bonheur. Il n'y a pas de recettes miracles, et nous n'avons le contrôle complet sur rien (et ce ne serait pas souhaitable de toutes façons !), c'est-à-dire ni sur tout ce qui fait notre malheur, ni sur tout ce qu'est notre environnement social (par exemple, on ne choisit pas nos collègues, pas plus que les membres de notre famille), mais nous pouvons apprendre à avoir du pouvoir sur nos propres manières d'agir, de sentir et de penser, premiers pas vers le développement et le maintien d'une attitude harmonieuse envers soi-même, la vie et les autres.

 

On peut encore apprendre à marcher, mieux encore, à danser!

Même à l'âge adulte.

 

Encore parfois aujourd'hui, il m'arrive d'aller voir mon psy (il ne faut pas se raconter d'histoires : rien n'est jamais top tout le temps ! mais c'est surtout pour conserver ce lien fort et profond avec mon plus grand confident, que j'y vais encore parfois). La différence avec ma période pré-thérapeutique est que j'ai maintenant la connaissance intime et profonde de mes besoins et des ressources pour les combler et pour affronter les problèmes que je rencontre et que je vois maintenant plutôt comme des défis. Je me connais profondément et mon inconscient n'a plus de grands secrets pour moi. Je sais quels sont ses subterfuges, ses patterns et mauvaises habitudes, et comment il parvient encore (un inconscient reste un inconscient!!) à me tromper à l'occasion. Mais je n'en suis plus dupe! Bref comme on dit,  je ne me prends plus trop au sérieux!! J'arrive maintenant à le voir venir, à ne plus me laisser interpeller par ses chants de sirènes et j'arrive à le transformer pour le mieux et à prendre le temps et l'espace dont j'ai besoin pour le faire. Et c'est ce qui est merveilleux. Ce pouvoir intime - et trop rare ... : cette liberté sur soi et sur sa vie. Je le souhaite à tout le monde, tellement ! Et c'est pourquoi je veux le partager !

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Bienvenue chez moi :-)

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